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12 novembre 2008 3 12 /11 /novembre /2008 13:25
Voici un conte Soufi sur le bonheur, en lien avec le thème de jeudi dernier :
 
C'était un homme droit et sincère qui cherchait le chemin du bonheur, qui cherchait le chemin de la vérité.
Il alla un jour touver un vénérable maître soufi dont on lui avait assuré qu'il pourrait les lui indiquer. Celui-ci l'accueillit aimablement evant sa tente et, après lui avoir servi le thé à la menthe, lui révéla l'itinéraire tant attendu :
"C'est loin d'ici, certes, mais tu ne peux te tromper : au coeur du village que je t'ai décrit, tu trouveras trois échoppes. Là te sera révélé le secret du bonheur et de la vérité."
La route fut longue. Le chercheur d'absolupassa maint cols et rivières. Jusqu'à ce qu'il arrive en vue du village dont son coeur lui dit très fort : " C'est là le lieu! Oui, cest là! "
Hélas! Dans chacune des trois boutiques, il ne trouva comme marchandises que rouleaux de fils de fer dans l'une, morceaux de bois dans l'autre et pièces éparses de métal dans la troisième. Las et dé"couragé, il sortit du village pour trouver quelque repos dans un clairière voisine.
La nuit venait de tomber. La lune remplissait la clairière d'une douce lumière. Lorsque tout à coup se fit entendre une mélodie sublime. de quel instrument provenait-elle donc?
Il se dressa tout net et avança en direction du musicien. Lorsque, stupéfaction, il découvrit que l'instument céleste était une cithare faite de morceaux de bois, des pièces de métal et des fils d'acier qu'il venait de voir en vente dans les trois échppes du village.
A cet instant, il connut l'éveil. Et il comprit que le bonheur est fait de la synthèse de tout ce qui nous est déjà donné, mais que notre tâche d'homme intérieur est d'assembler tous ces éléments dans l'harmonie.

Que par le moyen de ce conte, nous sachions trouver comme ce musicien les moyens de créer et d'aboutir au bonheur.
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3 novembre 2008 1 03 /11 /novembre /2008 19:40

Après une courte nuit le 19 octobre, 45 paroissiens du Mans dont une quinzaine de jeunes de l’Aumônerie des Etudiants du Mans se sont rendus en car à la basilique de Lisieux pour la béatification de Louis et Zélie Martin.

 


Louis et Zélie Martin, parents de Thèrese Martin (plus connue sous le nom de Thérèse de Lisieux) se sont mariés en 1858 à l’église Notre-Dame d’Alençon. Louis était alors horloger et Zélie brodeuse. Louis Martin vendit son horlogerie pour aider sa femme à se mettre à son compte comme brodeuse. Ils eureut 9 enfants dont 4 qui moururent en bas âge. En 1877, Zélié décéda emportée par un cancer du sein. Louis s’installa alors avec ses enfants à Lisieux pour se rapprocher du frère de Zélie. La famille, issue de la bourgeoisie aisée, vécut dans une grande ferveur religieuse malgré les deuils, et les lourdes charges professionnelles et familiales qu'elle eut à supporter.

Louis et Zélie Martin étaient très liés à la ville du Mans et notamment au monastère de la Visitation. Zélie Martin y songea un moment à la vie religieuse.

Après avoir été déclarés vénérables par le pape Jean-Paul II, Louis et Zélie Martin ont eu la voie ouverte à leur béatification par la reconnaissance d’un miracle. Celui-ci concerne la guérison d’un petit garçon italien grâce à l’intercession des époux Martin, qui né avec une malformation du poumon, ne devait pas survivre.

Ainsi à l’issue du rite de la béatification prononcé par le Cardinal Saraiva MARTINS, légat de Sa Sainteté le Pape Benoît XVI  a été dévoilé par l’enfant italien miraculé le reliquaire contenant les ossements des époux. Des clameurs et des applaudissements ont marqué ce moment fort. Des milliers de fidèles ne pouvant entrer dans la basilique ont pu suivre ainsi la cérémonie par des grands écrans disposés sur le parvis.

 Suite à cette célébration, des activités ont été proposées durant l’après-midi comme la visite de la maison Martin à Lisieux ou un spectacle dans la basilique. Après avoir assisté aux vêpres à la fin de l’après-midi, le groupe du Mans est ainsi reparti ravi de cette journée. Et pour nous, étudiants de l’Aumônerie du Mans, ce fut une occasion de plus pour souder le groupe que nous constituons.


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25 octobre 2008 6 25 /10 /octobre /2008 20:30
Suite aux élections en Assemblée Générale du 23 octobre 2008, une nouvelle équipe d'EAP s'est constituée.

Président : Gaël CATALANO

Vice-président : Alban LANNEHOA

Trésorier : Anthony DESCHEEMACKER

Vice-trésorier : Marc-Henri CHANCERELLE

Secrétaire : Caroline ESPARO

Vice-secrétaire : Marie GIRONDEAU

Responsables communication : Pauline JEGU - Augustion DE CHAZELLES

Autres membres : Damien CHAUCHET - Samuel DEMARS - Patrice TANKAM

Avec cette équipe dynamique, nul doute que nous aurons plein de soirées plus passionnantes les unes que les autres.

Nous avons auparavant accueilli pour le repas des étudiants du séminaire de Nantes accompagnés de leur supérieur ainsi que plusieurs prêtres.

Un spectacle surprise en musique (ABBA - Dancing Queen) avait été préparé par Apolline, Samuel et Florent. Cette danse fut pour certains le prémice de la soirée qui a suivi les élections du nouveau bureau.
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20 octobre 2008 1 20 /10 /octobre /2008 19:04
Voici quelques une de ces citations :

"Partout et toujours, cherche sans te lasser le remède qui soulage, sème l'espoir : ça vivifie et ton amour peut faire des miracles."

"On ne possède pas le bonheur comme une acquisition définitive. Il s'agit à chaque instant de faire jaillir une étincelle de joie. Ne l'oublions pas : "Souris au monde et le monde te sourira.""

"Si tu veux vivre tu dois aimer"

"Acharnons nous pour que l'Homme soit partout respecté "

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20 octobre 2008 1 20 /10 /octobre /2008 19:00
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19 octobre 2008 7 19 /10 /octobre /2008 19:40
Dans le cadre de la semaine mondiale missionnaire, l'aumônerie a diffusé ce jeudi 16 octobre le film de Roland Joffé "Mission"


Genre :  Drame

Synopsis :
Au début du XVIIIe siècle, le frère jésuite Gabriel fonde une mission sur les terres des Indiens Guaranis. A la même époque et dans les mêmes lieux sévit Mendoza, aventurier mercenaire. Ces deux hommes vont se retrouver pour lutter contre la domination espagnole et portugaise.

Acteurs : Robert de Niro, Jeremy Irons, Ray McAnally


Plus d'informations sur Allociné

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15 octobre 2008 3 15 /10 /octobre /2008 18:46
Voici les textes pour prolonger le débat du jeudi 2 octobre. A méditer sérieusement !!

 

L’attachement pour les choses inanimées ne se nomme pas amitié, puisqu’il n’y a pas attachement en retour, ni possibilité pour nous de leur désirer du bien (il serait ridicule sans doute de vouloir du bien au vin par exemple ; tout au plus souhaite-t-on sa conservation, de façon à l’avoir en notre possession) ; s’agit-il au contraire d’un ami, nous disons qu’il est de notre devoir de lui souhaiter ce qui est bon pour lui. Mais ceux qui veulent du bien à un autre, on les appelle bienveillants quand le même souhait ne se produit pas de la part de ce dernier, car ce n’est que si la bienveillance est réciproque qu’elle est amitié. Ne faut-il pas ajouter encore que cette bienveillance mutuelle ne doit pas demeurer inaperçue ? Beaucoup de gens ont de la bienveillance pour des personnes qu’ils n’ont jamais vues mais qu’ils jugent honnêtes ou utiles, et l’une de ces personnes peut éprouver ce même sentiment à l’égard de l’autre partie. Quoiqu’il y ait alors manifestement bienveillance mutuelle, comment pourrait-on les qualifier d’amis, alors que chacun d’eux n’a pas connaissance des sentiments personnels de l’autre ? Il faut donc qu’il y ait bienveillance mutuelle, chacun souhaitant le bien de l’autre ; que cette bienveillance ne reste pas ignorée des intéressés [...].

 

Aristote, Ethique à Nicomaque, (IVe s. av. J.-C.)


 

« Un homme descendait de Jérusalem à Jéricho. Il tomba entre les mains de brigands qui le dépouillèrent... Or, il se trouva qu’un prêtre descendait par ce chemin-là... Un lévite aussi vint... Mais un Samaritain qui était en voyage arriva près de lui, et l’ayant vu, il fut touché de compassion... Lequel de ces trois te paraît avoir été le prochain de celui qui était tombé entre les mains des brigands ? » [...] Ce qui, d’abord, est étonnant, c’est que Jésus répond à une question par une question, mais par une question qui s’est inversée par la vertu corrective du récit. Le visiteur demandait : « Qui est mon prochain, quel espèce de vis-à-vis est mon prochain ? » Jésus retourne la question en ces termes : Lequel de ces hommes s’est comporté comme prochain ?[...]Il lui est répondu que le prochain n’est pas un objet social, mais un comportement de première personne. Le prochain, c’est la conduite même de se rendre présent. C’est pourquoi le prochain est de l’ordre du récit : il était une fois un homme qui devint le prochain d’un inconnu que des brigands avaient assommé. Le récit raconte une chaîne d’événements : une suite de rencontres manquées et une rencontre réussie ; et le récit de la rencontre réussie mûrit dans un ordre : « Va et fais de même. » La parabole a converti l’histoire racontée en paradigme d’action. Il n’y a donc pas de sociologie du prochain ; la science du prochain est tout de suite barrée par une praxis du prochain ; on n’a pas de prochain ; je me fais le prochain de quelqu’un. [...] La pointe de la parabole, c’est que l’événement de la rencontre rend présente une personne à une personne. Il est frappant que les deux hommes qui passent outre sont définis par leur catégorie sociale : le prêtre, le lévite. Ils sont eux-mêmes une parabole vivante : la parabole de l’homme en fonction sociale, de l’homme absorbé par son rôle, et que la fonction sociale occupe au point de le rendre indisponible pour la surprise d’une rencontre ; en eux, l’institution - l’institution ecclésiale précisément - obture l’accès à l’événement. Le Samaritain [...], catégorie de la non-catégorie, n’est pas occupé, il n’est pas préoccupé à force d’être occupé : il est en voyage, non encombré par sa charge sociale, prêt à changer de route et à inventer un comportement imprévu ; disponible pour la rencontre et la présence. Et la conduite qu’il invente est la relation directe d’ homme à homme.

 

Paul Ricoeur, Histoire et vérité, (1967).



Les hommes n’ont pas, comme les animaux, le seul désir de persévérer dans leur être, d’être-là à la façon des choses, ils ont le désir impérieux de se faire reconnaître comme conscience de soi, comme élevés au-dessus de la vie purement animale, et cette passion pour se faire reconnaître exige à son tour la reconnaissance de l’autre conscience de soi. La conscience de la vie s’élève au-dessus de la vie [...]. Que les hommes, selon l’expression de Hobbes, soient « des  loups pour l’homme », cela ne signifie pas que, comme les espèces animales, ils luttent pour leur conservation ou pour l’extension de leur puissance. En tant que tels ils sont différents, les uns plus forts et les autres plus faibles, les uns plus ingénieux,  et les autres moins, mais ces différences sont inessentielles, elles sont seulement des différences vitales. La vocation spirituelle de l’homme se manifeste déjà dans cette lutte de tous contre tous, car cette lutte n’est pas seulement une lutte pour la vie, elle est une lutte pour être reconnu, une lutte pour prouver aux autres et se prouver à soi-même qu’on est une conscience de soi autonome, et l’on ne peut se le prouver à soi-même qu’en le prouvant aux autres et en obtenant cette preuve d’eux. Cette lutte contre l’autre peut bien avoir de multiples occasions qu’évoqueront les historiens ; mais ces occasions ne sont pas les motifs véritables d’un conflit qui  essentiellement est un conflit pour la reconnaissance. Le monde humain commence là : « c’est seulement par le risque de sa vie qu’on conserve sa liberté, qu’on prouve que l’essence de la conscience de soi n’est pas l’être, n’est pas le mode immédiat dans lequel la conscience de soi surgit d’abord, n’est pas son enfoncement dans l’expansion de la vie ; [...] on prouve qu’elle est seulement un pur être pour soi », l’existence de l’homme, de cet être qui est continuellement désir et désir du désir, se dégage ainsi de l’être-là vital. La vie humaine apparaît d’un ordre différent et les conditions nécessaires d’une histoire sont ainsi posées. L’homme s’élève au-dessus de la vie qui est pourtant la condition positive de son émergence, il est capable de mettre sa vie en jeu se libérant par là même du seul esclavage possible, celui de la vie.

Jean Hyppolite, Genèse et Structure de la Phénoménologie de l’esprit de Hegel


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14 octobre 2008 2 14 /10 /octobre /2008 06:19
 

La simplicité du Rosaire

 

Il peut sembler curieux qu'une prière aussi simple que le Rosaire soit particulièrement associée aux Dominicains. On pense rarement aux Dominicains comme à des gens simples. Nous avons la réputation d'écrire des ouvrages de théologie longs et complexes. Pourtant, nous nous sommes battus pour conserver le Rosaire. Il est notre saint héritage. (...)

Mais pourquoi cette simple prière est-elle si chère aux Dominicains ? Peut-être parce qu'au coeur de notre tradition théologique réside une aspiration à la simplicité. Saint Thomas d'Aquin disait que nous ne pouvons comprendre Dieu parce que Dieu est parfaitement simple. (...)

Il y a une fausse simplicité, dont nous devons nous défaire. C'est la simplification de ceux qui ont toujours trop facilement réponse à tout, qui savent tout d'avance. Ils sont soit trop paresseux, soit incapables de penser. Et il y a la véritable simplicité, celle du coeur, la simplicité des regards clairs. Et nous ne pouvons y parvenir que lentement, avec la grâce de Dieu, en nous approchant de l'aveuglante simplicité de Dieu. Le Rosaire est simple en effet, bien simple. Mais de la simplicité sage et profonde à laquelle nous aspirons, et dans laquelle nous trouverons la paix.

 
 

Fr. Timothy Radcliffe, o.p.
« Prier le Rosaire », Conférence donnée à Lourdes, octobre 1998

     
     
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10 octobre 2008 5 10 /10 /octobre /2008 13:56
 Tu prépares une table pour moi, Tu répands du parfum sur ma tête ( Psaume 22)

Dimanche 12  octobre à 19H c'est un temps pour celles et ceux qui veulent et qui sont prêts à venir à la table dressée pour eux par le Seigneur!
C'est l'eucharistie préparée par les étudiants de l'aumônerie, suivie d'un temps d'adoration .
Enfin c'est un dîner convivial à 20H 30 qui suivra l'eucharistie à l'aumônerie des étudiants.


Viens et invite celles et ceux auxquels tu penses , "la multitude des hommes est appelée"

cordialement , Père Hervé-Marie
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7 octobre 2008 2 07 /10 /octobre /2008 04:44
Vous avez certainement entendu parler de l'activité que j'avais dans le judaïsme : je menais une persécution effrénée contre l'Église de Dieu, et je cherchais à la détruire. J'allais plus loin dans le judaïsme que la plupart des gens de mon peuple qui avaient mon âge, et, plus que les autres, je défendais avec une ardeur jalouse les traditions de mes pères. Mais Dieu m'avait mis à part dès le sein de ma mère, dans sa grâce il m'avait appelé, et, un jour, il a trouvé bon de mettre en moi la révélation de son Fils, pour que moi, je l'annonce parmi les nations païennes. Aussitôt, sans prendre l'avis de personne, sans même monter à Jérusalem pour y rencontrer ceux qui étaient Apôtres avant moi, je suis parti pour l'Arabie ; de là, je suis revenu à Damas. Puis, au bout de trois ans, je suis monté à Jérusalem pour faire la connaissance de Pierre, et je suis resté quinze jours avec lui. Je n'ai vu aucun des autres Apôtres sauf Jacques, le frère du Seigneur. En écrivant cela, je ne mens pas, je vous le déclare devant Dieu. Ensuite, je me suis rendu dans les régions de Syrie et de Cilicie. Mais pour les Églises du Christ qui sont en Judée, mon visage restait inconnu ; elles avaient simplement entendu dire ceci : « L'homme qui nous persécutait naguère annonce aujourd'hui la foi qu'il cherchait alors à détruire. » Et ces Églises rendaient gloire à Dieu à mon sujet. ( lettre aux Galates)
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